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Prof Yaovi Akakpo, Doyen de la FSHS de l’UL sur Fabien Eboussi Boulaga : « La foi ou la religion sans domination, je crois que c’est cela la conviction d’Eboussi Boulaga »


Le philosophe camerounais, Fabien Eboussi Boulaga est décédé le 13 octobre dernier. Une perte que l’Afrique, surtout le monde de la pensée philosophique et littéraire regrette beaucoup. Pour lui rendre hommage, le Doyen de la Faculté des Sciences de l’Homme et de la Société (FSHS) de l’Université de Lomé, Yaovi Akakpo a accepté de revenir sur la pensée philosophique de l’homme à travers cette interview qu’il a accordée à notre Rédaction. Il est à noter que le philosophe camerounais a formé aussi beaucoup de pasteurs Méthodistes et évangéliques dans les années 1980 à 1995, dont le Pasteur Docteur Godson Lawson Kpavuvu du Projet d’Accompagnement œcuménique du Togo (PAOET). Lecture !

Vous êtes un lecteur du philosophe camerounais Eboussi Boulaga, décédé le 13 octobre dernier. Parlez-nous de cette grande figure africaine

Je ne sais pas si je suis un fan du philosophe camerounais Eboussi Boulaga. Je préfère dire que je suis un lecteur de l’immense œuvre de ce philosophe. L’homme, je l’ai rencontré trois fois. La première fois, c’était, je crois en 1992, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il était venu soutenir sa TETRA (thèse d’état sur travaux), sous la direction du philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne. Moi-même, alors jeune doctorant, élève de S. B. Diagne, j’avais suivi, pendant 5 heures, la présentation de la thèse et le débat qu’elle avait suscité. La deuxième fois que l’avais rencontré, c’était en 1998, à l’Université d’Abidjan, lors d’un colloque international interdisciplinaire sur le thème « Etat et société civile en Afrique ». La dernière fois, c’était à Lomé. Je dirais que je l’avais accueilli à Lomé, en 2003 ou 2004, dans le cadre d’une mission d’enseignement qu’il était venu effectuer à l’Institut supérieur de philosophie et sciences humaines, un établissement des salésiens de Don Bosco. Il était venu donner des cours de philosophie africaine. A Abidjan et à Lomé, j’avais trouvé et pratiqué un homme simple, au sens vrai du terme, facile d’accès, très cohérent dans son style de vie.

Je sais que le philosophe camerounais Eboussi Boulaga a été prêtre jésuite. Il a abandonné le sacerdoce, certainement pour des raisons de cohérence de vie et de conviction intellectuelle. D’aucuns disent qu’il a laissé le sacerdoce, parce qu’il aurait perdu la foi. J’ai lu ses livres Christianisme sans fétiche et A contretemps. J’ai plutôt le sentiment, bien sûr je peux me tromper, que le problème est celui d’interpeller la cohérence entre foi et pratique historique de la religion. La foi ou la religion sans domination, je crois que c’est cela la conviction d’Eboussi Boulaga.

A mon avis, l’œuvre de ce philosophe est immense. On n’a pas à présenter Eboussi seulement comme un grand philosophe camerounais ou africain. Il est incontestablement un grand philosophe contemporain.

Je dois dire que c’est quelqu’un qui, du fait de la cohérence de ses convictions existentielles, de la lucidité dont il fait preuve dans la construction de son œuvre, a élaboré un système philosophique qui interpelle globalement les crises et les transformations multiformes africaines, qui marquent l’expérience du muntu, « l’homme d’une expérience certaine », ainsi qu’il l’a écrit. Attaché à ses convictions intellectuelles, il a démissionné de l’Université de Yaoundé. Il a été l’un des auteurs les plus critiques de la dictature en Afrique et de la démocratie caricaturale, liberticide, qui semble s’instituer en Afrique, dans l’objectif unique d’abuser l’opinion. Voilà ce que je peux dire en général sur l’homme.

De façon succincte, quelle est sa pensée philosophique ?

Eboussi Boulaga s’est illustré par la critique de la domination sous toutes ses formes. Son nom a émergé dans les milieux intellectuels africains, au moment des querelles des sciences sociales à propos de l’existence de la philosophie en Afrique. Son nom était attaché à un article intitulé « Le Bantou problématique ». J’ai dit tout à l’heure que la question de la domination et de la liberté est pleinement présente dans la pensée éboussienne. Ce qui a été très remarquable dans son livre La crise du Muntu, dont le sous-titre, assez évocateur, est philosophie et authenticité. Le concept muntu auquel il finit par donner la dignité de notion philosophie, veut dire l’homme. Le philosophe lui-même entend par là « l’homme d’une expérience certaine ». Quand on perd de vue le contexte des systèmes de pensée, des systèmes culturels et de croyance, des systèmes politiques sont ceux de l’homme d’une expérience certaine, on reproduit, par leur extension aux autres, la domination.

En critiquant, dans la Crise du muntu, l’ethnophilosophie, ce que l’auteur vise en fait, c’est ce qu’il appelle les systèmes du global et les philosophies que certains se sont appropriés comme pensées achevées, prêtes à être portées en Afrique. Il faut une critique de la philosophie, des systèmes du global et de ce que j’appelle le passif épistémologique de l’ethnologie et du savoir colonial.

Pour le philosophe camerounais, on ne peut penser l’expérience africaine contemporaine sans discuter ce rapport de domination qui s’institue malicieusement dans la pensée et les représentations que les autres ont de nous. Mais l’enjeu de sa critique, c’est que pour lui, lorsqu’une théorie modélise une expérience humaine ou historique et en fait la chose de l’HOMME, la domination occupe nécessairement l’espace du penser et des pratiques. Qui a la légitimité de fixer l’homme ainsi ? Et pour quelle pertinence, va-t-on dire qu’à partir d’une certaine idée de l’homme, tout homme ou toute société, quel que soit le contexte, doit organiser le droit, la religion, la société, la politique ?

Quand on considère la littérature coloniale, missionnaire et postcoloniale sur l’Afrique, la critique eboussienne se justifie. On présente l’Afrique en face de l’Occident, comme quelque chose qui est homogène, sans variation historique. Je pense que sa critique de la philosophie et des systèmes du global a le mérite d’être essentiellement une critique de la domination et un plaidoyer pour la liberté intellectuelle.

Quel est l’impact de sa pensée sur les sociétés africaines ?

En marginalisant la pensée critique, les politiques commettent l’erreur historique de priver notre histoire de ce qui aurait pu être son élan vital, pour forcer l’emploi d’un terme bergsonien. Tout porte à croire que l’histoire dominante est fortement impactée par la pensée, la liberté intellectuelle et vit d’elle. L’Occident vit des idées. Ce sont les idées qui gouvernent l’Occident. C’est ce que les acteurs politiques et sociaux en Afrique ne semblent ne pas retenir. L’idée est comme la lumière qui éclaire les pas de l’action. C’est pour cela que dans les sociétés occidentales, le livre circule, la pensée circule. Elle est lue et critiquée. On réagit très rapidement et il y a une dynamique de la pensée de sorte qu’elle éclaire l’action. Chez nous, le livre dort, il ne circule pas. L’idée ne circule pas. Quand le livre sort, personne ne donne l’occasion qu’il soit écouté et lu. Quand les grands auteurs sortent un livre, RFI ou France 24 en parlent. On les invite même à parler de leur chef-d’œuvre, etc. C’est ce qui manque en Afrique. Dans un contexte où l’intelligence est mise en marge de la dynamique sociale (une idée eboussienne), la pensée impacte difficilement la société.

L’impact de l’œuvre eboussienne est purement intellectuel ; cela concerne les thèses de doctorat qui ont été soutenues sur son œuvre. Mais l’œuvre n’est pas suffisamment enseignée dans les universités africaines, encore moins dans les autres universités. Ce manque d’impact est global pour tous les auteurs africains. L’impact de la pensée sur la société, ce n’est pas la chose la mieux partagée en Afrique contemporaine.

Impact sur la politique et la religion ?

Non seulement Eboussi Boulaga a fait la critique de la domination, relativement à la philosophie et à la religion, mais il a aussi procédé à une critique de la politique. Peut-on alors parler d’un impact de sa théorie politique ? Eboussi a écrit un ouvrage remarquable, paru chez Karthala en 1994, Les conférences nationales en Afrique noire, une affaire à suivre. Et d’autres ouvrages sont allés dans sa direction (notamment Ligne de résistance ; Démocratie de transit au Cameroun). Il s’agit d’une critique de la politique africaine, tenue par le bout de la crise africaine, pensée par lui et A. Mbembé, comme crise politique. Selon lui, l’espoir démocratique n’est pas dans les gestes de reproduction des formes politiques d’ailleurs, mais dans l’attention d’une pensée de l’horizon au témoin radical, l’homme du dernier rang, témoignage des contradictions suicidaires de politiques qui reposent sur la violence et le mensonge.

La critique eboussienne, je viens de le dire, a ciblé aussi la religion, notamment le christianisme. On peut parler d’un impact relatif de la critique de la religion. Il s’agit pour Eboussi de montrer que le christianisme institutionnel, tel qu’il est advenu en Afrique, est lié à la domination. Selon le philosophe et théologien, il s’agit d’un christianisme qui a une histoire et qui nous est venu sans considérer précisément notre histoire. Selon lui, le christianisme en Afrique doit être une histoire à la manière du modèle christique. L’église catholique parle beaucoup d’inculturation. Eboussi Boulaga a exhorté les églises africaines à cette logique des choses qui suppose des synodes africains. Cela avait tellement fait de bruit au niveau de l’église en un moment-là. Certaines réflexions intellectuelles sur les l’l’horizon de l’église en Afrique font référence à cet appel qu’il a lancé et qui est la substance même de ses deux livres phares sur le christianisme : Christianisme sans fétiche et A contretemps. L’enjeu de Dieu en Afrique.

Vous avez dit que sa pensée philosophique n’est pas suffisamment enseignée dans les Universités africaines, au Togo. Est-ce qu’elle est victime de la domination qu’il dénonce ?

Oui, en effet. Ce n’est pas une particularité de sa pensée. Même ce que nous-mêmes, nous publions, on ne l’enseigne pas. Nous avons de grands philosophes en Afrique, Souleymane Bachir Diagne, Paulin Jidénu Hountondji, Wiredu, Antonio Apiah, etc. Je dis grands philosophes, en raison de leurs publications et de la profondeur de leurs philosophies. Je crois que les autres qu’on appelle grands philosophes et que nous enseignons dans nos universités africaines n’ont pas nécessairement fait plus que ces philosophes africains. Ils viennent du lointain, mais leurs livres sont fortement présents dans nos bibliothèques, nos enseignements et nos travaux. Il ne faut pas condamner leur apport. On doit réparer le fait que ces philosophies dominantes se substituent entièrement à nos philosophies, même les plus audacieuses. Je sais que nous oublions ces philosophes africains parce qu’ils ne sont pas dans nos programmes d’enseignement ; puisqu’on on ne les enseigne pas, on ne les lit pas systématiquement, les étudiants ne les connaissent vraiment pas.

Je suis de l’Université de Lomé, où je n’ai jamais enseigné Eboussi Boulaga. C’est l’Université de Kara, une jeune université, qui a osé me pousser à introduire un enseignement en Licence sur les philosophes africains, notamment Eboussi Boulaga, Souleymane Bachir Diagne, Paulin Hountondji, etc. Ce que j’ai fait pendant deux ou trois ans. Je ne sais pas ce que cet enseignement est devenu. Mais je crois que nous devons penser sérieusement, pour ces raisons-là, ce que doit être l’enseignement même de la philosophie africaine à l’université. C’est extrêmement important, parce que les gens ne sont habitués qu’à l’image que l’opinion courante a de la philosophie en Afrique. C’est une science aujourd’hui incontournable pour penser le devenir. Martin Heidegger dit que la philosophie et l’Occident, c’est la même chose. C’est une opinion discutable, mais pleine de leçon.

S’il vous est demandé aujourd’hui de rendre un hommage à Eboussi Boulaga, que diriez-vous ?

Hommage à Eboussi Boulaga ! Je saluerai son œuvre monumentale, non pas la quantité des publications mais la profondeur des théories. J’ai souvent parlé aux étudiants de la cohérence des publications d’Eboussi, quel que soit le sujet abordé (la philosophie, la politique, la société, la religion). Vous avez l’impression que c’est le même sujet, la même préoccupation qui tourne et qui se comprend dans sa variation selon l’aspect de la réalité considéré. C’est assez rare. De nos jours, nous sommes devenus des sociologues, des philosophes professionnels, recrutés pour penser, faire la recherche. Eboussi Boulaga est un modèle de vie intellectuelle recommandable.

On doit lui rendre hommage, ensuite, parce qu’on peut être séduit par la lucidité avec laquelle il a abordé les questions de religion en Afrique. J’ai bien sûr des réserves vis-à-vis de ce qu’il pense de la religion.

On doit lui rendre, enfin, pour la religiosité avec laquelle il aborde la question de la politique qui domine son œuvre. J’ai parlé tout à l’heure des conférences nationales. Il a fait une étude remarquable sur cette thématique en explorant les dessous de la domination politique, et en montrant comment par exemple les systèmes politiques que nous avons en Afrique sont fondés sur le faux et la violence. Il a utilisé la notion de « mensonge transcendantal ». Il est philosophe, c’est une expression, sur l’allure de ce que Kant appelle esthétique transcendandale, qui a toute sa place. Il dit que le problème est que tout le système est mensonge. Le mensonge transcendantal veut dire que les conditions a priori de la politique sont celles qui instituent le mensonge : prendre le mensonge pour la vérité, et la vérité pour le mensonge ; une sorte d’inversion entre la vérité et le mensonge, le faux et la vérité. Il dit précisément que c’est cela aussi qui fait que les institutions que nous importons n’ont ni fondement, ni consistance.

Aujourd’hui les dictateurs n’ont aucune excuse, en privant les peuples de liberté. On n’a pas le choix en Afrique, nous devons évoluer, nous devons avoir un minimum de transparence, de vision pour nos pays. Ceux qui pensent qu’il faut qu’ils soient là, même si le prix à payer revient à plonger les pays dans le chaos, à pousser la jeunesse aux drames de l’immigration, ne sont pas de dignes filles et fils d’Afrique. Nous devons évoluer, parce que dans ce système monde, lorsque vous ne tenez pas debout, vous n’avez aucune chance de survie. Regardez ce que nous sommes aujourd’hui. Nous ne pouvons même pas peser au niveau des décisions sur nous-mêmes.

C’est pour tout cela qu’il faut rendre hommage à ce philosophe (resté fidèle à sa pensée jusqu’à mort à l’âge de 84 ans) pour la profondeur de sa pensée et l’action qu’elle inspire. Je crois que c’est impressionnant.

Quelle œuvre d’Eboussi Boulaga vous a particulièrement marqué ?

Ce n’est pas un livre qui m’a paru impressionnant, c’est plutôt l’œuvre et le fond de la pensée. J’ai déjà publié un texte sur Eboussi Boulaga. Je crois que je ne suis pas cent pour cent d’accord sur tout ce qu’il a dit, mais je pense que c’est un auteur à lire et à relire. Pour moi, il y a un honneur à penser l’œuvre d’Eboussi Boulaga.



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