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CENI : Des élections à hauts risques !


Malgré les appels de la Coalition des 14 partis de l’opposition, de la société civile et autres observateurs de la vie politique togolaise pour la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales (avant bien sûr les élections) et la recomposition de la CENI, le régime de Faure Gnassingbé fonce droit dans le mur avec cette institution décriée par tous. Au RPT/UNIR, on ne jure que par les élections. C’est à croire que ce sont ces consultations, organisées dans des conditions actuelles, qui sauveront le Togo et le peuple togolais. Ces élections sont devenues le messie que prient tous les jours Faure Gnassingbé et son régime, au point de sembler répondre à toutes les inquiétudes (liées au lendemain de ces consultations) par « les élections soient avec vous ! » (allusion faite à une salutation des prêtres au début d’une messe catholique). Tout ceci, sans mesurer la poudrière que constitue tout ce que fait la CENI, peinte par Gilbert Bawara comme un « train qui est déjà parti ».

Les dégâts causés par un train qui déraille sont habituellement insupportables. Le train, puisque c’est le nom métaphorique que donne le régime cinquantenaire à la Commission électorale nationale indépendante (CENI), semble ne pas mesurer « la merde » qu’il s’apprête à causer s’il n’arrête pas sa course folle. Nombreux sont les Togolais, que ce soit des politiques ou des acteurs de la société civile et même des observateurs étrangers, qui affirment que des élections sans les réformes conduiront le Togo vers une situation chaotique. C’est d’ailleurs pourquoi la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se mobilise au chevet du pays, pour apporter des solutions pacifiques, définitives et durables à la crise politique, à travers des recommandations issues de son dernier sommet à Lomé. Mais le régime de Faure Gnassingbé, dans sa volonté de conserver à tout le pouvoir, passe par des interprétations partisanes de la feuille de route pour mettre la CENI au pas.

Cette volonté de créer le chaos à travers l’organisation unilatérale des élections par cette CENI bancale s’est manifestée davantage la semaine dernière par des déclarations à la limite scandaleuses du ministre de la Fonction publique, du Travail et des Réformes administratives. Devant l’incapacité du Comité de suivi d’arrêter la CENI dans sa course effrénée, Gilbert Bawara, du haut de sa suffisance, a déclaré : « Nous espérons et nous restons convaincus que la même volonté, si ce n’est pas encore totale du côté de nos frères et sœurs de la Coalition des 14, ils ne manqueront pas de prendre le train en chemin, parce que le train est parti. Il s’agit maintenant de le rattraper et de faire en sorte que nous puissions parachever le chemin et la route ensemble sur la voie de la mise en œuvre des réformes, sur la voie de la tenue des élections le 20 décembre 2018 ». Des propos auxquels la Coordinatrice de la Coalition des 14 n’a pas manqué de répondre. « Nous voulons dire à Monsieur Bawara que le train qui a démarré, qui est en route et après lequel il croit que nous allons courir, n’arrivera pas à bon port. Il devrait retourner à la station départ, et nous nous seront entendus pour monter ensemble », a répondu Brigitte KafuiAdjamagbo-Johnson. Tout indique que le régime a décidé d’aller à l’encontre de tous, même la CEDEAO qui a pris le devant dans la recherche des solutions à la crise. Dans la foulée, la CENI annonce des dates pour la tenue des locales et du référendum.

Une provocation de trop

La Commission électorale nationale indépendante a annoncé lundi dernier, la tenue des élections locales et du référendum le 16 décembre prochain, soit 4 jours avant la tenue des législatives. Ceci, ignorant la feuille de route de la CEDEAO qui n’a pas pour le moment abordé la question des locales. En plus, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont indiqué dans les recommandations que c’est lorsque de nouvelles discussions échouent à l’Assemblée nationale sur les réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales que le référendum pourra être organisé. On n’en est pas encore là, mais la CENI annonce la date du référendum. En se référant aux dispositions de la Constitution togolaise, notamment en son article 144, il est stipulé que le Président de la République peut soumettre au référendum tout projet de loi constitutionnel à l’Assemblée nationale. Cet article poursuit en indiquant qu’à défaut de l’obtention de la majorité des 4/5 des députés siégeant à l’Assemblée nationale dans le cadre de la révision constitutionnelle, le projet ou la proposition de révision adopté à la majorité des 2/3 des députés à l’Assemblée nationale, est soumis au référendum. C’est à la suite de cela qu’une question est proposée aux élections qui devront répondre par « oui » ou par « non ». C’est après ce processus que la CENI intervient pour fixer la date du référendum. Dans le cas d’espèce, cela n’a pas été fait. Mais l’institution s’est empressée de fixer la date. Ce qui est une provocation de trop, selon les responsables de la Coalition des 14 partis de l’opposition.

D’ailleurs, Gilbert Bawara qui pense détenir les réponses à toutes les situations, l’avait dit à l’issue des travaux de la première réunion du Comité de suivi. « Les initiatives seront prises pour qu’un débat démocratique ait lieu à l’Assemblée nationale, afin que les réformes préconisées dans la feuille de route de la CEDEAO puissent être réalisées dans les délais requis », avait-il indiqué. Visiblement, les « initiatives » ne sont pas encore prises, mais on annonce déjà le référendum. Où veut-on conduire le peuple togolais ?

La situation irrite les acteurs politiques, notamment ceux de la Coalition des 14 qui s’inquiètent de l’avenir de ce pays. Pour le président des Forces démocratiques pour la République (FDR, membre de la Coalition des 14), ceux qui sont à la CENI et leurs commanditaires marchent sur la tête. « En ce qui concerne le référendum, la feuille de route précise que ce n’est que dans l’hypothèse où les réformes ne sont pas faites à l’Assemblée Nationale qu’on ira au référendum. Mais pour que le texte soit adopté par les députés, il aurait fallu que le gouvernement envoie le texte à l’Assemblée nationale. On nous a annoncé l’arrivée d’un expert constitutionnel pour nous aider à concevoir le texte, nous attendons cet expert-là qui va essayer de proposer un texte conforme aux normes de la CEDEAO. Mais l’expert n’est pas venu, aucun texte n’est envoyé à l’Assemblée. Et aujourd’hui, on nous annonce un référendum. Cela veut dire que ces gens-là, ils marchent sur la tête », a assené Me Paul DodjiApevon. Il trouve en ces gesticulations de la CENI un piège à con dans lequel la Coalition des 14 ne tombera. «Qui va tomber dans ce piège à con ? Nous sommes cohérents dans ce que nous disons. Aujourd’hui, ce n’est pas l’organisation d’élection truquée qui va nous sortir des difficultés au Togo (…). Ce qu’ils sont en train de faire là, loin de régler la crise politique togolaise, va la compliquer », a-t-il dit.

Même son de cloche chez le président du Parti du renouveau et de la rédemption (PRR). Nicolas Lawson estime que les élections ne sont pas une réponse adéquate à la situation de crise dans laquelle se trouve le Togo. « Les élections ne peuvent pas créer le climat d’apaisement que nous souhaitons et la remise en ordre de la vie de cette nation. La société togolaise est fondamentalement déstabilisée. Et donc, il va falloir restructurer cette société. (... ) Il y a une situation qui n’est pas saine. Des individus ne peuvent pas se lever et décréter qu’il faut organiser des élections locales. C’est pour arriver à quoi ? C’est-à-dire que la gestion même de cette nation est gangrenée, criminelle et corrompue. C’est pour cela que les Togolais veulent manifester, veulent se soulever. Parce qu’il y a trop de misère. Donc, la solution n’est pas une question d’organiser des élections. Il faut refaire un référendum, appeler le peuple à se prononcer sur une nouvelle constitution et à partir de là, on peut repartir sur de nouvelles bases. Ces élections législatives et locales ne vont qu’envenimer la situation », a-t-il averti.

Apparemment, ces réactions ne semblent rien dire à KodjonaKadanga et sa CENI qui continuent la course effrénée. L’annonce de la date de la tenue des locales et du référendum vient montrer que l’institution en charge de l’organisation et de la supervision des élections au Togo a atteint la limite du supportable. Elle verse plutôt dans la provocation. L’institution provoque non seulement le peuple togolais préoccupé par la mise en œuvre des réformes constitutionnelles, institutionnelles et électorales, mais aussi les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO qui, dans les recommandations pour une sortie de crise au Togo, préconisent une organisation consensuelle des élections.

Une assurance dangereuse du régime de Faure Gnassingbé

La date des élections locales et du référendum annoncée par la CENI repose le débat de l’unilatéralisme avec lequel le régime veut organiser ces élections. Cette annonce vient rajouter aux frustrations déjà latentes dans le pays. Faure Gnassingbé et son clan ont l’assurance de passer en force, puisqu’ayant la garantie d’une armée qui les protègerait contre toute contestation ou tout soulèvement de la population. C’est là même où se trouve le danger pour le Togo. Aujourd’hui, personne ne peut nier la soif des Togolais pour l’alternance. Et, voyant la mobilisation du peuple pour cela, il est impossible de prévoir ce qui se passerait aux lendemains de ces élections qui, d’ailleurs, sont sujets de contestation. Ne court-on pas vers la répétition des événements de 2005 où Faure Gnassingbé est arrivé au pouvoir sur les cadavres des centaines de Togolais ?

Il appartient à la CEDEAO qui, on l’espère, ne se renfermera plus dans cette passivité pour laisser le pire arriver encore une fois aux Togolais. Sinon, à l’allure où vont les choses, personne ne peut prédire l’après-20 décembre 2018, si tant est que ces élections doivent avoir lieu à ces dates, dans ces conditions décriées par tous.


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